Décision importante mêlant éthique et robotique

En février 2017, au parlement européen, a été prise une décision philosophique mêlant éthique et robotique. Elle concerne notre rapport avec les robots. Dans le futur, on sait que les robots vont être de plus en plus influents dans nos sociétés. En revanche, ce qu’on sait très peu, c’est comment on va gérer cette montée en puissance de la présence des robots. Pour cette raison, toute décision mêlant éthique et robotique est à surveiller de près. En effet chaque décision aussi petite soit-elle va avoir une influence considérable. C’est maintenant que les bonnes décisions doivent être prises. Mais c’est dans 50 ans qu’on en verra les résultats. Ci-dessous, c’est justement une décision mêlant éthique et robotique. Elle a été prise en février 2017 et je vous propose de la découvrir.

Le Parlement européen veut une nouvelle législation concernant les robots

Véhicules autonomes, drones, robots médicaux ou de soins à la personne : les domaines dans lesquels l’intelligence artificielle intervient se multiplient. Le Parlement européen a demandé jeudi à la Commission européenne de définir des normes juridiques et éthiques applicables aux robots. 

Le parlement européen a adopté par 396 voix contre 123 et 85 abstentions la résolution élaborée par la sociale-démocrate luxembourgeoise Mady Delvaux. S’appuyant sur les données de la Fédération internationale de la robotique, le texte note que les ventes de robots ont augmenté en moyenne de 17 % par an entre 2010 et 2014. De plus, le nombre de demandes de brevets dans ce domaine a triplé au cours des dix dernières années. L’industrie européenne de la robotique «pourrait se voir avantagée par une démarche réglementaire efficace, cohérente et transparente au niveau de l’Union [européenne] pour ne pas avoir à adopter des normes définies par d’autres », notait Le Monde qui relaye l’information.

éthique et robotique

éthique et robotique

Parmi ces normes vont figurer «des principes éthiques fondamentaux». Ceux-ci interdisent par exemple, la conception de machines susceptibles d’attenter à la sécurité ou à la dignité des humains. Pour pallier les problèmes de responsabilité posés par l’intelligence artificielle en cas d’accident ou de dysfonctionnement, ils suggèrent de doter les robots d’une immatriculation, d’une boîte noire et d’imposer à leurs détenteurs la souscription d’une assurance. On envisage, à terme, la création d’une personnalité juridique spécifique aux robots les plus sophistiqués. De cette manière, on pourra les considérer «comme des personnes électroniques responsables de réparer tout dommage causé à un tiers», note Le Monde.

La résolution invite également la Commission à se pencher sur les conséquences sociales du développement de la robotique. En effet, elle risque de «concentrer de manière importante les richesses et le pouvoir entre les mains d’une minorité».

 

Concernant les robots de soins

 

Le rapport se penche également sur l’aspect social de la robotique. En particulier sur la question de l’attachement émotionnel aux robots de soins. Pour Mady Delvaux, Il faut rappeler aux gens que le robot n’est pas un être humain et qu’il n’en sera jamais un. S’il peut montrer de l’empathie, il n’en ressent pas. «Nous ne voulons pas de robots qui ressembleraient de plus en plus aux humains, comme c’est le cas au Japon par exemple», précise t-elle sur le site du Parlement Européen.

«Nous avons donc proposé la création d’une charte visant à empêcher les personnes de devenir émotionnellement dépendantes à leurs robots.»

==> C’est dans cette dernière phrase qu’une orientation philosophiques précise a été prise aujourd’hui. Ce genre de décision en apparence anodine va, en réalité, influencer considérablement la conception des machines et le rapport entre humains et robots.

Une nouvelle branche de la philosophie

Il s’agit d’une décision mêlant, comme déjà mentionné éthique et robotique,. C’est une nouvelle branche de la philosophie qui prend rapidement son envol.

Avec la philosophie, on n’est pas toujours conscient de son influence. Néanmoins, elle constitue en réalité le socle des décisions stratégiques de toute société. Qui a dit une fois que “La philosophie pour une société, c’est un peu comme la qualité d’un sol pour un potager.” ?

Hong-Kong - réseaux neuronaux

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Vous pouvez retrouver l’article complet ici.

Merci Farzaan Kassam Ronald Yang