Le superorganisme : un concept fondamental
Pour comprendre le monde, et pour comprendre qui nous sommes, le concept de superorganisme est fondamental. Chaque cellule a une existence propre prise individuellement, pourtant ces cellules font partie d’un tout qui les dépasse. C’est ce “tout qui les dépasse” que nous appellerons “superorganisme”. La fourmilière est le superorganisme de la fourmi et la ruche celui des abeilles.
Howard Bloom
Citons Howard Bloom (référence importante de ce site internet), dans son livre “Le principe de Lucifer”:
Il y a plus de 500 ans, le botaniste alleman Matthius Schleiden réfléchissait à la découverte récente du fait que des organismes aussi simples que les puces d’eau et aussi complexes que les être humains sont constitués de cellules individuelles. Chacune de ces cellules possède tout l’équipement nécessaire pour mener sa propre vie. Elle est isolée dans son propre mini-monde par une haie de membranes et possède ses propres centrales métaboliques. Elle semble tout à fait capable de s’occuper de ses petites affaires en déclarant farouchement son indépendance. Pourtant, les cellules individuelles, en poursuivant leurs but, participent à la création d’une entité plus importante qu’elles-mêmes. Schleiden déclara que chaque cellule a une existence individuelle et que la vie d’un organisme découle de la façon dont les cellules fonctionnement ensemble.
Ce que les superorganismes nous permettent de comprendre
Mêmes si ce sont les hommes individus qui créent l’histoire, en général, le superorganisme fonctionne d’une manière qui est soumise à des règles qui lui sont propres. Par exemple, la fourmilière fonctionne comme un être cohérent qui vit, se développe, consomme de la nourriture et élimine ses déchets. En étudiant plusieurs superorganismes, on retrouve des schémas identiques, des règles communes. C’est l’objet du livre “Le principe de Lucifer” de Howard Bloom. Savoir qu’on fait partie d’un tout qui nous dépasse nous permet de nous situer dans l’ensemble.